Pourquoi cette étude

• Ces dernières années, plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont enregistré une augmentation des conflits impliquant les éleveurs et les agriculteurs. Ces conflits, souvent violents, ont un impact significatif sur la sécurité humaine, nationale et régionale.

• Au regard de cette situation et en vertu de son mandat et de son rôle dans la prévention des conflits, l’UNOWAS a décidé en 2017 de travailler en étroite collaboration avec la CEDEAO pour examiner les causes et proposer des solutions concrètes aux conflits liés au pastoralisme.

L’Objectif de cette étude

• Le principal objectif de cette étude est d’évaluer les causes des conflits impliquant des éleveurs et les agriculteurs en Afrique de l’Ouest et au Sahel et de recommander des stratégies de prévention efficaces qui permettront de renforcer la paix et la sécurité dans la sous-région.

Méthodologie

• L’étude de l’UNOWAS sur le pastoralisme et la sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel est fondée sur une recherche de terrain dans six pays : le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigeria.
• Ces pays ont été sélectionnés car ils constituent une ceinture de transhumance qui lie toute la région et fournissent des éléments de comparaison intéressants. Le pastoralisme est important dans chacun de ces pays, mais l’échelle et la dynamique des conflits impliquant des éleveurs sont différentes d’un pays à l’autre.
• Les politiques étatiques et les pratiques locales envers les éleveurs varient. L’un des objectifs de la comparaison est d’identifier les exemples de bonne pratique et, à l’inverse, de souligner les facteurs contribuant aux conflits.
• Dans chaque pays, des entretiens ont été conduits avec des éleveurs, des agriculteurs, des représentants de la population locale, ainsi que des responsables du gouvernement et des acteurs non-gouvernementaux.

Recommandations

• L’étude contient 20 recommandations concrètes.
• L’étude souligne la nécessité de prioriser les solutions durables et inclusives au niveau national et régional pour les agriculteurs et les éleveurs.
• Elle identifie deux axes principaux de réponse :

a) La nécessité de prendre des mesures urgentes pour résoudre les conflits dans les pays confrontés actuellement à des niveaux élevés de violence entre éleveurs et agriculteurs.

b) Faire des efforts sur le plus long terme pour la prévention des conflits, afin d’empêcher la violence de prendre racine ailleurs dans la région.

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Communiqué de presse