Conférence internationale sur l’Initiative d’Accra

23 nov 2022

Conférence internationale sur l’Initiative d’Accra

Nous « devons assurer une réponse cohérente qui combine l’approche militaire avec des interventions à long terme visant à remédier aux déficits de gouvernance constatés dans les communautés touchées », déclare la RSASG BIHA à la Conférence internationale sur l’Initiative d’Accra

Lors de la Conférence internationale sur l’Initiative d’Accra, qui s’est tenue à Accra, Ghana, les 21 et 22 novembre 2022, sous le thème « Initiative d’Accra : vers une réponse crédible, préventive et coordonnée aux défis auxquels sont confrontés les Etats côtiers et sahéliens », Giovanie BIHA, Représentante spéciale adjointe au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), a souligné l’importance de la poursuite de la coopération pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, et a réitéré le soutien de l’UNOWAS. 

Sous la présidence de S.E. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, la Conférence internationale sur l’Initiative d’Accra s’est tenue pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les défis sécuritaires auxquels la région est confrontée, présenter l’Initiative d’Accra comme un mécanisme réactif à ces défis et partager les enseignements tirés des interventions précédentes dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la sous-région. Deux réunions étaient prévues. La réunion ministérielle du  21 novembre  s’est concentrée sur un rapport élaboré lors de la réunion technique quelques jours auparavant, les 17 et 18 novembre. Le rapport examine les défis actuels en matière de sécurité auxquels la région est confrontée, le moyen de renforcer une résilience coordonnée, la nécessité de partenariats avec les communautés frontalières, comment lutter contre le financement du terrorisme et les opportunités et réalisations accomplies jusqu’à présent – le tout, dans le contexte de la lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Au cours de la réunion ministérielle, ces questions ont été présentées et débattues, suivies de l’adoption du rapport technique.  

Au cours de la réunion, Mme Giovanie BIHA a souligné la nécessité d’une « coopération et d’une collaboration continues entre les États membres » pour lutter contre l’extrémisme violent, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Elle a, en outre, souligné la « nécessité d’assurer une réponse cohérente qui combine l’approche militaire à des interventions à long terme visant à remédier aux déficits de gouvernance constatés dans les communautés touchées » et, elle a réitéré « le soutien des Nations Unies à l’Initiative d’Accra ». 

La Conférence des chefs d’État et des gouvernements des États membres a eu lieu le lendemain, le 22 novembre, et a présenté un compte rendu des travaux de la veille ainsi que des interventions successives et des messages de solidarité de la part des principales parties prenantes et des partenaires stratégiques de l’Initiative.  Représentant le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, M.  Parfait Onanga, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies auprès du Bureau de l’Union africaine, a contribué aux interventions, réaffirmant le soutien du Secrétaire général à l’Initiative d’Accra.    

Le sommet qui s’est achevé avec les chefs d’État et de gouvernement, a recommandé que, dans le cadre de l’Initiative d’Accra, des actions concrètes liées particulièrement à la collecte de fonds, soient prises pour soutenir les pays gravement touchés par le terrorisme. Ils ont réaffirmé leur engagement à mobiliser les ressources locales nécessaires pour rendre opérationnelle, dans un délai d’un mois, l’Équipe multinationale mixte de l’Initiative d’Accra.  

UNOWAS, en coordination avec ses partenaires, continuera de soutenir l’Initiative d’Accra en  tant qu’effort régional dirigé par l’Afrique pour une stabilité durable et réaffirme son engagement à renforcer la sécurité et à améliorer la coopération en Afrique de l’Ouest et au Sahel.